Notre terroir

Notre conception du terroir

Notre vignoble est installé à l’intérieur des terres à 10 km à vol d’oiseau du bord de mer, sur les terrasses alluviales de la rivière Bravone. Les alluvions du sol du Clos Fornelli sont exclusivement fluviatiles.

Issu de l’érosion du massif schisteux

Le sol du Clos Fornelli issu de l’érosion du massif schisteux de la Castagniccia est constitué de limons, de sables mêlés à des nombreux galets roulés.

Schistes lustrés, schistes bleus, gabbros à olivine, métabasaltes, quartz, granites… : notre sol témoigne d’une grande richesse minérale, des cailloux déjà altérés, aptes à donner une réelle ‘signature’ à nos vins.

Selon les parcelles, l’argile varie en proportion et en profondeur. Elle est une alliée précieuse pour la conservation de l’eau qui se fait rare. La trame caillouteuse, elle aussi varie : les galets peuvent être nombreux en surface comme apparaitre dans les horizons plus profonds. En cas de sécheresse, ils sont une faiblesse (car ils favorisent le drainage de l’eau) mais aussi un atout : le sol est oxygéné même en profondeur et permet aux racines de se développer loin de la surface du sol.

Encore faut-il que les racines de notre vignoble se développent pour aller puiser la ‘substantifique moelle’ de notre terroir. C’est là tout notre enjeu.

Pour que l’empreinte du terroir soit lisible dans nos vins.

Nous n’utilisons pas de désherbant sur le sol du Clos Fornelli, mais surtout nous faisons tout pour aider nos vignes à se passer pour l’instant d’irrigation : non par dogmatisme, mais bien pour que l’empreinte du terroir soit lisible dans nos vins. Le goutte-à-goutte, même utilisé parcimonieusement conduirait la vigne à s’alimenter dans les horizons superficiels du sol, loin de la minéralité recherchée ; mais aussi à la rendre totalement dépendante de l’irrigation. Or, face au réchauffement climatique, l’urgence est de préparer nos vignes à la résilience.

Comment permettre à la racine de la vigne de se projeter en profondeur dans le sol ? Comment l’aider à accéder à l’eau, aux nutriments et minéraux disponibles sans trop s’épuiser ? Le choix des techniques culturales qui vont affecter le sol est essentiel. A titre d’exemple, le compost, les engrais verts que nous utilisons sur certaines parcelles vont construire l’autofertilité du sol, en améliorer la porosité et la capacité en rétention d’eau.

Comment s’adapter au changement climatique ? Pour un cépage comme le Sciaccarellu, précoce en maturité et très sensible au flétrissement, nous procédons à une taille tardive (fin mars au lieu de janvier pour les autres cépages) pour qu’il parvienne plus tard à maturation. Nous rognons peu et n’effeuillons pas nos parcelles…

De plus, l’eau qui va devenir une ressource rare en Corse, est un bien commun à répartir équitablement : il faut laisser une place et donc de l’eau pour une agriculture nourricière en Corse. Aussi, tant que nos vignes ne sont pas en danger, en n’irriguant pas, nous acceptons de nous contenter de rendements parfois modestes.

notre ligne de conduite

Quel sillon cherchons-nous à creuser ?

C’est là notre ligne de conduite pour créer des vins de terroir.